Stop à la précarité et à la casse de la protection sociale.
Non à la criminalisation du chômage !
Le 20 février, la négociation de l’assurance chômage s’est arrêtée devant le refus du patronat de renoncer à la précarité.
Le «cumul emploi /chômage» c’est quoi ?
C’est la possibilité de toucher l’ARE (allocation d’Aide au Retour à l’Emploi) en complément de son salaire.
Qui est concerné ?
En France, c’est 800 000 personnes chaque mois.
Les assistant-e-s maternel-le-s, les auxiliaires de vie, les aides à domiciles, les personnes du secteur associatif et culturel, les intérimaires, … bref toutes les personnes qui travaillent sur un temps partiel ou/et qui enchaînent les petits contrats.
Ce que nous voulons :
• Un système de «bonus/malus», pour les employeurs, avec une modulation des cotisations patronales pour lutter contre les contrats précaires.
• Un accompagnement qualitatif des privé-e-s d’emploi et précaires. C’est -à-dire un suivi personnalisé pour aider les personnes qui en ont besoin.
Leur permettre de retrouver confiance en elles et trouver une activité dans laquelle elles se sentent bien.
Ce que le gouvernement veut :
• 1.3 milliard d’euros par an d’économie sur le dos des privé-e-s d’emploi et précaires.
• Criminalisation du chômage (vocabulaire de la réforme : peines plancher, récidive, période probatoire…), augmentation du nombre d’agent de contrôles des chômeurs (200 en 2018, 600 en 2019 et 1000 en 2020).
• Suppression de la notion «d’offre raisonnable», interdiction du cumul emploi/chômage…